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    Après avoir écrit ces pages d'histoire de la commune de Fillé à laquelle j'ai consacré tant d'heures, je prends la liberté de vous livrer quelques impressions et réflexions après une quarantaine d'années passées dans cette commune. Néanmoins, il faut reconnaître que Fillé n'est en réalité qu'une petite commune comparée à celles où j'ai grandi avant de venir vivre ici : Les Ponts de Cé, Trélazé, Angers, Montrouge, Allonnes et Malakoff.

    Toutes ces communes très riches en vie associative ont aussi, pour certaines, un passé industriel important, notamment pour celui de Trélazé où le patrimoine ardoisier a forgé son histoire en même temps qu'il a marqué ma jeunesse de l' enfance à l'adolescence car mon père était "perreyeur" c'est-à-dire fendeur ardoisier.

    Je me souviens de Trélazé, cette cité minière rouge-écarlate qu'elle était dans les années 50/60 , les jeunes et moins jeunes, nous rêvions d'un monde de fraternité et de solidarité. Il y avait une salle des fêtes où la jeunesse s'y retrouvait, située près de l'école publique (on ne disait pas "MTL"  : elle était très ancienne) mais sur le fronton de l'estrade on pouvait lire la maxime suivante : "Gloire et Honneur à l'école laïque. Dans  le pays du suffrage universel, tout citoyen doit savoir lire et écrire". C'est dire les pensées dominantes de cette population ouvrière dans l'après-guerre. C'étaient nos années rouges et la solidarité minière n'était pas un vain mot.

    Depuis, les temps ont bien changé, après les évènements de la fin du siècle passé, une autre réalité a douché les enthousiasmes. Les vieux préjugés d'hier pour un idéal inaccessible ont été remplacés par les slogans désuets et poussiéreux que l'on entend aujourd'hui, au sujet de l'écologie, par exemple ou sur l'agriculture de demain. Et maintenant, les bobos tout comme les néo-ruraux n'ont pas le temps de réfléchir qu'ils sautent d'une hystérie à l'autre ou plutôt d'un hashtag à l'autre car les réseaux sociaux ont pris de plus en plus de place pour ces nouvelles générations.   

    Bref, l'eau a coulé sous les ponts des Ponts de Cé...

    Revenons donc à Fillé..., dans ce village qui a bien évolué depuis notre arrivée en 1977 : une évolution majeure pendant les trois mandats de Gérard où, bien sûr, j'ai fait la connaissance de gens charmants, chez les anciens tout d'abord, dont certains ne sont hélàs plus là mais aussi chez les nouveaux arrivants et même à l'extérieur de Fillé car, indiscutablement, il se créé autour de vous un réseau de relations et j'en garderai certains bons souvenirs. 

    Par contre, j'ai appris à discerner les valeurs essentielles et les nécessités qu'elles induisent. J'ai appris que certaines "amitiés" créées au hasard de rencontres et surtout à l'occasion du besoin des uns et de l'ambition des autres, ne sont que de la poudre aux yeux car beaucoup se "servent" des élus - quels qu'ils soient - pour assouvir leurs intérêts particuliers et s'éloignent d'eux, dès qu'ils n'en éprouvent plus le besoin.

    J'ai très vite découvert que dans ce "petit monde" de la politique locale (très locale), on devait dissocier les personnages interlopes qui s'y complaisent : tout un noyau d'arrivistes peu scrupuleux à écarter allégremment sans arrière-pensée.

    Dans tous les conseils de France et de Navarre - sans oublier bien sûr, ceux de Fillé - les courtisans de naguère se retrouvent - au fur et à mesure qu'approchent les élections municipales - subitement, je dirais même : brutalement, possédés de la science infuse et habités d'un égo surdimensionné. Et de jalousies mesquines en jalousies mesquines, ils deviennent renaudeurs, comploteurs, magouilleurs, séditieux et j'en passe... enfin, tout cela avec le recul, tiendrait du comique si ce n'était pas tout simplement du ridicule.   

    Mes lectures et ma faible expérience de ce que j'ai vécu à Fillé m'ont appris à connaître le comportement des humains trop souvent motivé par leur intérêt immédiat et j'ai pu constater combien étaient rares ceux ayant un sens moral, un goût et des exigences élevés. Les médiocres s'en prennent facilement à l'homme de caractère qu'ils jugent présomptueux et arrogant alors qu'une lame de fond le pousse au premier plan, préférant celui qui résiste, efficace dans l'action aux profanes, inaptes, enfin, tous ceux qui sont sans ressort.

    On ne peut qu'être dubitatifs quand, il y a une vingtaine d'années, on s'est aperçu qu'aucune personne n'avait pris la peine de se déplacer à la MTL à une soirée organisée au bénéfice du Téléthon par la Municipalité mais quand il s'agit de venir assister à une réunion de conseil qui promet d'être houleuse ; quand il s'agit pour les railleurs de tout poil de venir se gargariser du "bêtisier municipal qui regorge de mensonges", il y a beaucoup de spectateurs de tous bords à venir s'y délecter.

     

     

     

    Je vous livre volontiers d'autres impressions sur ce que je pense que doit être la vie d'une petite commune :

     

    LIBERTE, EGALITE, FRATERNITE, des mots écrits sur la pierre des édifices publics qu'il faut faire vivre dans cette première cellule de la vie démocratique qu'est la commune.

    La LIBERTE ? certes les libertés existent , mais il ne suffit pas de les proclamer, il faut aussi respecter celle des autres.

    La FRATERNITE ? un bien grand mot dans ce monde de "chacun pour soi", de l'isolement et parfois de la solitude. Les talents, la générosité, le besoin d'enthousiasme existent mais nous constatons que chacun s'enferme de plus en plus dans les limites de sa clôture, dans sa "bulle".

     

     

     

    Pastel du moulin de Frédéric PIQUET
    (je remercie Frédéric pour m'avoir transmis les photos de ses dessins et pastels sur Fillé)

     

     

     

     
     
     
    L'homme des grandes ambitions écologiques : l'ancien Maire (2008/2020), étiqueté VERT, nous informait en début d'année 2010 que le marché BIO qui avait été créé en 2006 par la municipalité précédente - une spécialité filléenne d'après les élus (sic) - attirait une quinzaine de participants ; puis en Septembre, on nous annonçait deux rendez-vous mensuels au lieu d'un, donc, tout laissait à penser que cet évènement montait en "puissance". Or, patatras, on décide d'interrompre la tenue de ce marché en décembre 2010. Surprenant alors que l'on nous annonce que le marché bio alimentaire est en forte progression partout. Enfin, pour un maire VERT fermer un marché BIO, c'est bien là tout le paradoxe !

     

    Mais, tout aussi surprenant quand on sait que l'on a vendu un espace VERT, acquis par les colotisseurs, il y a de cela 25 ans, pour construire désormais un lotissement locatif  ! on s'interroge, bien sûr, car on ne pouvait pas imaginer qu'un jour, un espace vert puisse devenir constructible !

     

    On se souvient même qu'à une certaine époque, notre élu VERT jugeait qu'il y avait trop d'arbres dans les derniers lotissements construits sur la commune .. il n'y a point de contradictions dans la nature, mais cet argument bizarre est tout de même contraire à l'étiquette "verte".

     

    En parcourant la campagne, on voit quelques fois des feux de broussaille. Une circulaire ministérielle datant du 18 Novembre 2011 interdit le brûlage à l'air libre de déchets verts sauf dérogation : "les végétaux doivent être secs". Je pense aussi qu'il vaut mieux brûler sur place en respectant certaines précautions (sens du vent, etc..) que de mettre des camions ou voitures avec remorque sur la route pour transporter les broussailles à la déchetterie (essence ou fuel dépensés, etc...).
     
     
     ENFIN.. PASSONS...

    Moi, lorsque j'avais vingt ans, je quêtais ardemment la vérité. Je croyais que les livres pouvaient m'y donner accès. A l'adolescence, je lisais Camus, Claudel, Péguy, Descartes et beaucoup d'autres auteurs... je dévorais tous les livres. Quand il m'arrivait de prendre le train pour me rendre à Ingrandes, à Nantes ou à Paris, je savais que les voyageurs dans le compartiment ne supporteraient pas de voyager trois heures sans entamer la conversation avec leurs voisins. Alors moi, sans trop y participer, j'écoutais leur bavardage, j'écoutais sans ennui, l'un deux était peut-être porteur d'une pensée libératrice, il m'est arrivé d'assister à des conversations brillantes où questions et réponses se télescopaient. Mais, nous avons changé d'époque et bradé une partie de notre sociabilité. Les trains perdirent en convivialité ce que les voyages gagnèrent en ennui. 

    A près de soixante-quinze ans, je suis renvoyée à ma propre solitude. Je prends rarement les trains mais je n'aime plus entendre les gens jacasser dans les trains : c'est la misère
    intellectuelle.

    Une anecdote, en 2006, dans un TGV en revenant de Marnes-la-Vallée avec ma petite-fille, une jeune-fille de 16/17 ans prend place sur la banquette en vis-à-vis et aussitôt extrait son portable de sa poche. Une heure et demi durant, il ne quittera pas sa main. Au début, je pense qu'elle consulte des messages. En réalité, elle envoie des SMS et une discrète vibration l'avertit des réponses. Rien de très original dans cette occupation sinon qu'à aucun moment l'adolescente ne paraît se détacher de son portable pour jeter un oeil sur le paysage ou se plonger dans quelque lecture. A aucun moment, elle n'a levé un regard sur ses voisins. C'était bien son droit, direz-vous de rester dans sa "bulle". Droit à l'indifférence ! et pourtant, je crois que dans notre société l'écoute à céder la place à des bavardages sur portable ou sur écran.

    Et pourtant, la citoyenneté suppose à consentir à partager l'existence d'inconnus que la vie rapproche de nous : là où nous sommes, c'est-à-dire dans le territoire de la commune : les citoyens dans la cité.

    La commune ce n'est pas seulement la tension de périodes électorales avec leur souverain mépris c'est aussi le désir d'accueillir, de s'ouvrir aux autres, la tolérance, la recherche de l'amitié, la sauvegarde du paysage et en un mot : LE SAVOIR VIVRE.
     
     

    Réflexions

     

    En janvier 2021, pendant la profonde crise sanitaire liée au virus du Covid 19, le Sénat a adopté une loi pour protéger le "patrimoine sensoriel" de nos campagnes sensée mettre fin aux très nombreuses plaintes des néo-ruraux concernant les bruits et effluves du monde rural.

    Il ne sera plus possible d'avoir recours à des procédures judiciaires et ceci vient en écho aux nombreuses batailles médiatisées comme cette histoire du coq "Maurice" dans l'ile d'Oléron qui chantait tôt le matin et les voisins de cette propriétaire se plaignaient des nuisances concernant ce chant matinal. 

    Quand il s'agit de demander aux nouveaux habitants un peu plus de tolérance quand ceux-ci se plaignent des nuisances, il faudrait ADMETTRE AUSSI que LA TOLÉRANCE doit s'exercer dans les deux sens !

    Quand un habitant du village - ouvrier dans le privé et non éleveur - se flatte d'avoir 85 coqs (autant dire que dans ce cas, les cocoricos sont retentissants, continus et au final exaspérants) et ce, dans un poulailler familial, hors réglementation ; là, l'excès est tout de même chez ce propriétaire de volatiles.

    Ainsi et pour RAPPEL : pour qu’une basse-cour reste une basse-cour, le nombre de ses pensionnaires est limité à 50 animaux "équivalents" de plus de 30 jours. Elle reste soumise aux règles générales du Règlement sanitaire départemental.
    Au-delà de 50 animaux de plus de 30 jours, votre basse-cour devient un élevage, une installation classée, soumis(e) à une loi stricte nécessitant d’en faire la déclaration.

    Paons, oies, canards, poules et leurs maris les coqs, sont souvent cités dans la catégorie des nuisances sonores et souvent « mal vus » par le voisinage. Même si la notion de bruit s’apprécie différemment en ville et en campagne, votre basse-cour doit respecter les règles de voisinage prévues par l’article R 1334-31 du Code de la Santé Publique. Vous devez veiller à ce que vos animaux ne portent pas atteinte à la tranquillité ou à la santé de vos voisins.

    A savoir : quand il s’agit d’un petit élevage familial se limitant à quelques individus, avec lequel aucun commerce n’est effectué (consommation au sein de la famille), les poules sont considérées comme des animaux de compagnie ou d’agrément. Pour un élevage de plus de 10 sujets, voire de plus de plusieurs dizaines, c’est une autre affaire.

    Par ailleurs : Installer le poulailler loin des voisins
    Aucune distance n'est imposée pour les élevages de type familial, mais s'il y a plus de 10 sujets, ils doivent être installés à plus de 25 mètres des habitations (voire à 50 mètres s’ils sont plus de 50). Et même si vous n’avez que 2 poules et un gentil petit coq, essayez de placer leur cabane le plus loin possible des voisins.

    Que ces "Vieux" campagnards tolèrent aussi nos animaux domestiques si nous acceptons de tolérer les cocoricos intempestifs; A ce sujet, fin janvier 2021 plusieurs députés ont déposé une proposition de loi pour lutter contre la maltraitance animale ; cette loi me parait plus judicieuse : 

    Car, en effet, lorsqu'on retrouve un matin d'Octobre 2020 - pendant le deuxième confinement - son chat empoisonné après qu'il ait passé une nuit dans un congélateur (ce congélateur ne pouvait évidemment pas être familial mais destiné à héberger les cadavres d'autres animaux ce qui délimite forcément le faisceau de suspicions ...) et que l'on pousse la sournoiserie (ou la méchanceté) jusqu'à venir déposer notre animal sur ma propriété, je voudrais savoir, là, OÙ est l'intolérance ????.

    VOILÀ CE QUE J'AVAIS À DIRE DEPUIS QUELQUES TEMPS ET AU BOUT DE QUARANTE CINQ ANS DE VIE RURALE : J'AIME LA NATURE, J'AIME LA CAMPAGNE, J'AIME LES GRENOUILLES, LES VOLAILLES OU LES COQ EN QUANTITÉ RAISONNABLE LORSQU'IL S'AGIT DE LES AVOIR A PROXIMITÉ DE MA CHAMBRE A COUCHER, J'ADORE PARTICULIÈREMENT LES CHATS ET ...

    JE HAIS PAR-DESSUS TOUT LES CONS.

     

     

     

     

     

    Réflexions

     

    Photo d'une peinture d'Octave plébiscitée sur le site : https://www.fotocommunity.fr/

    36 commentaires ; 18 "j'aime" et 5 "favori".

    Notre animal chéri victime de la bêtise humaine.

    Réflexions

     

     

     

     



     


     

     
     

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  • "UN HOMME DE CONFIANCE QUI DÉTOURNE 100 000 Francs"

    Dans le journal Ouest-Éclair du 12 Février 1909, par dépêche du correspondant au Mans à la Direction du Journal, il est fait état d'un "Homme de confiance qui détourne 100 000 Francs".

    Celui-ci, âgé de cinquante ans, écroué par le Parquet du Mans était "depuis 20 ans employé au Comptoir d'Escompte de la Sarthe et, de grade en grade, il avait acquit la situation de Fondé de Pouvoirs".

    Il avait donc des appointements en conséquence mais il dépensait aussi beaucoup et le correspondant décrit dans le journal le train de vie de ce Monsieur "qui se disait riche et personne ne s'en étonnait, on le croyait sur parole...".

    "On le rencontrait partout où l'on s'amuse et partout faisait large ripaille avec sa Maîtresse...".

    "Depuis quelques années, le Fondé de Pouvoirs possédait une maison de campagne à Fillé-sur-sarthe et, chaque dimanche, avec son amie, il recevait joyeuse compagnie. Les parties de chasse et de pêche, les excursions, les promenades en bateau et en voiture précédées ou suivies de repas somptueux, étaient pour les gens du pays un sujet de stupéfaction et d'admiration. Les paysans économes de Fillé étaient ébahis de voir les dépenses de ce joyeux couple."

                                                 (Au passage, j'admire la prose du correspondant qui a rédigé l'article, pleine de bienveillance à l'égard des "paysans économes de Fillé ...").

    "Hélas, tout à une fin ... On révisa soigneusement la comptabilité et la conviction fut acquise que T. empruntait à la Banque les ressources de sa dispendieuse façon de vivre ...".

                                                 (Une filouterie qui, je pense, pourrait arriver aussi bien de nos jours comme à toute époque).

     

    Extrait du journal "Ouest-Eclair" du 12 Février 1909 - Source : "BNF-Gallica".

     

    ACCIDENT STUPIDE D'UN JEUNE EMPLOYÉ DE FERME en 1908 :

     

     

    Extraits de divers journaux

     

    MACABRE DÉCOUVERTE DANS LES BOIS EN JUIN 1910 :

    "Monsieur Léon Cadieu, cultivateur à Fillé-sur-sarthe, a découvert dans les bois des Petits-Pierrots, le cadavre d'un vieillard qui a été reconnu pour être celui d'un homme de 70 ans demeurant au Mans. Cet homme tomba malade dans le bois et ne put se traîner jusqu'à une maison du voisinage ; sans force pour appeler du secours, il est mort après deux jours d'agonie."

    Extrait du journal "La Gazette de Chateau-Gontier" du 5 Juin 1910 - Source Généanet

     

    AUTRE ACCIDENT D'UN GARÇON MAQUIGNON :

     

    Extraits de divers journaux d'avant-guerre relatant des faits divers ...

    extrait du journal LE PETIT COURRIER du 24 Février 1912.

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  • Le village reste encore un village rural mais pas pour longtemps : bientôt il sera rattrapé par la ville.

    L'église est reconstruite, une église "dont le fin clocher se mire dans l'eau pure d'une rivière" chantait Jean Lumière.

     

    FILLÉ reste toujours un paradis pour les pêcheurs. FILLÉ accueillera, d'ailleurs en 1991, pour la première fois, un concours régional de pêche au coup organisé par le comité départemental FFPC et ouvert aux pêcheurs sélectionnés dans cinq départements des Pays-de-Loire.

     

    Comme nous l'avait si bien confié notre ancien secrétaire de mairie et directeur d'école dans le bulletin municipal de "la ROUE TOURNE" ; en effet, oui, lentement mais inexorablement la vie à FILLÉ avait changé et voilà que tout s'accélérait. A la différence de leurs parents, les enfants ne manquaient plus l'école pour les travaux des champs et le calendrier scolaire avait remplacé le rythme des saisons. Fini le bon vieux certificat d'études primaires qui avait marqué des générations d'écoliers : désormais, les écoliers de la "communale", après la classe du CM2, quittaient l'enseignement primaire pour devenir collégiens et le bus emmenait les enfants le plus souvent au collège de la Suze ou à PARIGNE LE POLIN.

    Fillé a beaucoup évolué à la fin du siècle dernier

    Et puis, aujourd'hui, il ne reste que quatre agriculteurs sur la commune. Décidément, tout avait vraiment changé ...

     

    DANS LA FIN DES ANNÉES 60 ...

     

    Le monde agricole, en effet, avait bien changé. Dans toute l'Europe occidentale comme en France, en particulier, l'agriculture supportait depuis la fin de la dernière guerre une profonde mutation. L'exploitation du sol s'est modernisé. L'élevage traditionnel a fait place à un élevage plus intensif (on a assisté dans la Sarthe à une explosion d'énormes poulaillers pour l'élevage de poulets de chair pour satisfaire une demande croissante de poulets à bas prix).

    Cette modernisation du monde agricole conduit aussi à l'entrée de celui-ci dans la société de consommation d'autant que partout de grandes enseignes d'épicerie de moyennes et grandes surfaces (supermarché, etc...) ont vu le jour. Pour satisfaire cette nouvelle clientèle, il faut produire en grande quantité mais à bas coût ce qui entraîne automatiquement une baisse des revenus des agriculteurs, et, inévitablement, une remise en cause complète de leur mode de vie afin de produire en grande quantité et à bas prix.

    A FILLÉ, certains agriculteurs se sont adaptés à cette évolution (pour ne pas dire : révolution) ; d'autres ont préféré quitter le monde rural pour le monde industriel. Depuis quelques années, avec les crises sanitaires à répétition, la "malbouffe", les substances nuisibles et prenant conscience des limites de l'agriculture intensive d'autres, à Fillé se sont convertis à l'agriculture biologique. 

    Dans la fin des années 60, on a assisté à une autre "révolution" désignée autrement par "les évènements de Mai 68". Ces évènements enclenchés par une révolte de la jeunesse étudiante parisienne ont ensuite gagné le monde ouvrier et ce fut un éclatement de grèves générales dans tout le pays.

    En 1968, la plus grande entreprise du Mans, ville ouvrière du grand Ouest. était l’usine de pièces automobiles de RENAULT à laquelle s’ajoutait celle de RENAULT agriculture soit environ 12000 salariés. L'usine du Mans, comme à Flins (Yvelines) recrute dans les familles d'agriculteurs (notamment parmi elles, des jeunes de Fillé).
    Le 13 mai 1968 ce fut la première grande manifestation organisée au Mans, les chiffres officiels varient entre 35 000 et 40 000 personnes, énorme pour une ville qui ne comptait à l’époque qu’un peu plus de 100 000 habitants et parmi les manifestants, "les Renault" comme on les appelait à l'époque.

     

     

    Fillé a beaucoup évolué à la fin du siècle dernier

    FILLÉ DANS LES ANNÉES 70 ...

     

     

    UNE HISTOIRE NAUSÉABONDE ENTRE DEUX COMMUNES VOISINES...

     

    En 1975, un dépôt d'ordures situé près des Gesleries à Fillé est déposé par la commune voisine de Guécelard ce qui déclenche une série de polémiques très violentes. Il faut dire qu'à cette époque, Guécelard déposait ses ordures à Fillé, et Fillé, en revanche, déposait les siennes à Guécelard...   En effet, l'ancien Maire de Guécelard possédait des terres à Fillé : une grande parcelle le long de la route du Bur sur laquelle est désormais implanté le lotissement actuel des Fontaines ainsi qu'un terrain servant d'entrepôt d'ordures, situé dans le même secteur, autour du lieu-dit de la "Petite Maisonnette"  sur lequel est implanté également un nouveau lotissement depuis 2010.   Or, devant les nuisances constatées et après une certaine exaspération, les riverains écrivent une pétition qui atterrit directement sur le bureau du Préfet sans en référer au préalable aux principaux concernés : le Maire de Guécelard, propriétaire du terrain, ni au Maire de Fillé.   Les riverains se plaignaient d'être infestés par les mouches et les rats et gênés bien sûr par les odeurs et l'un d'entre eux déclarait même une perte de bovin.    Evidemment, Guécelard ne l'entendit pas de cette oreille et le fit savoir par voie de tract distribué dans les boites aux lettres de Fillé par la voix de son Maire.   On comprend l'amertume car la prose précisait :   Et puis, tout d'un coup une levée de boucliers contre cette pauvre commune de Guécelard, qui "pollue, qui "tue" et rend la vie impossible à tout un quartier de Fillé"
    " Mais cette réclamation est en quelque sorte clandestine... : on ne l'a pas faite au Maire de Fillé, on ne l'a pas faite au Maire de Guécelard : les principaux intéressés, mais on s'empresse de faire le maximum de bruit, de recueillir bon gré, mal gré toutes les signatures possibles et l'on sait comment l'on obtient ce genre de signatures pour faire une pétition que l'on porte ou que l'on fait porter en grande pompe à la Préfecture ... qui n'en peut, mais...C'est du Clochemerle tout pur mais du Clochemerle modifié 1975..."   " et tout cela orchestré par un ou deux apprentis écologistes ; actuellement il en pleut des écologistes de salon..."  

     

    Depuis 1975, l'eau a coulé sous les ponts. Ce site d'enfouissement bien qu'il est disparu du paysage depuis longtemps a été répertorié dans les années 80 mais les déchets subsistent toujours.   Malgré cet incident et depuis leur séparation en Juillet 1880, les deux communes entretiennent toujours de bonnes relations de voisinage ; pour preuve, les anciens combattants des deux villages s'étaient regroupés pour ne former qu'une seule association.  

     

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    LES PREMIÈRES IMAGES, TRÈS FUGACES, DU FILM LE MANS SE DÉROULENT A FILLÉ ....

     

     

     

    Un film "LE MANS" sort sur les écrans en 1971, c'est un hommage au sport automobile dans lequel STEVE MAC QUEEN s'est beaucoup investi. Malgré les dépenses excessives de tournage, ce film sera un échec commercial : c'est surtout un bon reportage sur la course des 24 Heures.  Même si on n'est pas un fan des 24 Heures on prend un certain plaisir à regarder STEVE MAC QUEEN.

     

    Les toutes premières images - images très fugaces - se déroulent à FILLÉ,

    STEVE MAC QUEEN qui tient le rôle du personnage principal- un pilote de course américain - est donc  passé par FILLÉ avant de reprendre la route pour le centre-ville du Mans (des témoins m'ont affirmé l'avoir vu au volant de sa Porsche dans le village).
    Ces images sont très sobres en commentaires mais on suit très bien le parcours d'une Porsche 911S qui roule entre les platanes de la route de Tours aux Hunaudières puis brusquement elle se retrouve sur le pont de FILLÉ pour déboucher à l'entrée du village, elle passe devant le "Bar des deux écoles" (devenu dernièrement le bar de l'embarcadère) et continue sa route devant l'autre bar du "Gardon Frétillant"et rapidement, elle tourne ensuite en direction de la rue du Canal et disparaît pour réapparaître aux ... Jacobins près de la Cathédrale du Mans.

     

    On a l'impression que la Porsche passe dans un village désert et pour cause, en effet, les riverains de la rue du Passeur avaient tous reçu pour consigne de fermer leurs volets (?) bref, cela donne l'impression de traverser un village d'apparence plutôt " tristounet". 

     

    Fillé a beaucoup évolué à la fin du siècle dernier

    Chad, le fils de Steve Mac Queen, est venu à Fillé le 5 Juillet 2014 à l'occasion de la manifestation de "Le Mans Classic" au volant de la Porsche 911S pour tourner un documentaire qui retrace notamment la période du film "Le Mans". La Porsche 911S a été glorifiée dans le film-documentaire dédiée à la course automobile au Mans.

     

    (Photos aimablement fournies par Jean Bodet 07.07.2014)

     

     

     

     

     

     ci-dessous, très rare affiche de cinéma italienne du film "LE MANS" produit en 1971 :

     

     

    Fillé a beaucoup évolué à la fin du siècle dernier

     

     

     

    Pour continuer sur le chapitre sportif : un club de football est crée fin des années 70 juste après l'arrivée de la première vague des nouveaux résidents. Aucune discipline sportive n'avait jamais fait son apparition dans le village. Gérard CHOISNET, un fanatique du ballon rond envisage donc la création du club de foot en 1978 après avoir constaté que nombre de jeunes filléens et beaucoup de seniors évoluaient dans les villages voisins. Il en est donc le président-fondateur : avec 50 jeunes et 40 seniors dès la première saison, la jeunesse existait bien à FILLÉ.

     

    (Voir la suite sur l'article "Création et Début de Fillé-Sports 1978/1984).

     

     

    Fillé a beaucoup évolué à la fin du siècle dernier

     

    Ci-dessous le club a fêté ses vingt ans entre le président-fondateur G. CHOISNET, au centre et le président en exercice à gauche.

     

    LU DANS LE MAINE LIBRE

     

     

     

    En 1999, à l'issue d'une cérémonie d'anniversaire de la création du club qui était à l'époque dirigé par Monsieur Jean-Louis EVEN, le président fondateur de Fillé-Sports, Gérard CHOISNET, était alors maire de la commune. Ce dernier a conté aux personnes présentes, non sans émotion, les débuts de cette formidable aventure.

     

    Fillé a beaucoup évolué à la fin du siècle dernier

    En 1984 : Un groupe de supporters sur le parking du stade. A droite, le président-fondateur de Fillé Sports

     

     

     

    Birdfly2

     

     

     

    Dans les années 80, un défilé de carnaval est organisé dans le bourg auquel participent les enfants des deux écoles du village : l'école libre et l'école publique.

     

    Les enfants font une ronde devant l'église en 1982 ...

     

     

     

     

    Fillé a beaucoup évolué à la fin du siècle dernier

     

     

    photo collection particulière

     

     

     

    En 1977, départ des sœurs d'Évron de l'ÉCOLE SAINT CHARLES qui se répartit en deux classes. En 1978, avec l'afflux de la première vague de "nouveaux résidents" ce sera l'ouverture d'une troisième classe et en 1986, l'ouverture d'une quatrième classe.

     

     

    FILLÉ DANS LES ANNÉES 80...

     

    Fillé a beaucoup évolué à la fin du siècle dernier

     

     

    Fillé a beaucoup évolué à la fin du siècle dernier

     

    Le premier bulletin communal LA ROUE TOURNE fut créé en 1981.  A la fin de l'année 1981, le Maire de l'époque, Jules DENET écrivait le mot de Monsieur le Maire et disait bien modestement :

     

    "CHERS ADMINISTRÉS
    L'année s'en est allée, c'est le moment où nous devons vous rendre compte puisque vous nous avez fait confiance.


    L'œuvre que nous menons quotidiennement pose tant de problèmes qui se chevauchent et qui de plus demande urgence à résoudre, à aplanir, à discuter que les effets attendus pointent longtemps après leur surgissement et ne sont point tapageurs mais exigent constance et fermeté pour bien les mener, alors que votre impatience, dès l'annonce d'un projet, à hâte de concrétiser l'ouvrage.

    Ce travail aux résultats lointains se poursuit, notre commune s'agrandit entraînant ainsi des charges nouvelles, des difficultés imprévues et aussi des choix de priorité en l'avenir immédiat et à long terme.

    Notre tâche n'est pas toujours aisée mais nous pensons agir de notre mieux avec les moyens dont nous disposons....".

     

    Et oui, brave Monsieur DENET qui, désormais reposé en paix dans votre village de la Chapelle aux Choux,  d'autres plus récemment, en d'autres termes nous ont signifié la même chose, la tâche quotidienne est rude. Le métier de maire est un métier de patience, ce n'est pas un métier facile.  Les projets sont longs à se concrétiser du fait de la multiplication des normes, des études, de l'intervention des organismes régaliens....etc.

     

     

    En 1982, dans le journal local de la Roue Tourne, la Municipalité publie le Recensement de la population pour 1982 en distinguant l'agglomération c'est-à-dire le bourg et ses rues adjacentes de la population éparse, c'est-à-dire la campagne.

     

    a) l'Agglo :

     

    c'est-à-dire la rue du Passeur, des Gesleries, la route de la Libération, la rue du Canal, du Pont, et la rue de l'Aunay, la route du Bur et le Clos Colin = 411 habitants pour 144 résidences principales, 23 secondaires et 5 logements vacants.

     

    b) population éparse :

     

    c'est-à-dire la route des Iles, la route de Roëzé (C.D. 51), la route des Vignes (C.V. 10), route de la Richardière, chemin des Grutières et de Pierre Aube, la route des Carrières et la route de Spay = 333 habitants pour 106 résidences principales, 23 secondaires et 8 logements vacants.

     

    Soit un total général de 744 habitants.

     

    Il nous est mentionné aussi la pyramide des âges en 1982 ce qui donne :

     

    - 18 personnes de 81 à 90 ans

    - 43 personnes de 71 à 80 ans

    - 40 personnes de 61 à 70 ans

    - 94 personnes de 51 à 60 ans

    - 77 personnes de 41 à 50 ans

     129 personnes de 31 à 40 ans

    - 93 personnes de 21 à 30 ans

     133 personnes de 11 à 20 ans

     117 personnes de   1 à 10 ans.      

     

    Dans une autre édition de "LA ROUE TOURNE" de 1982, la Municipalité revient sur les chiffres du dernier Recensement  en rappelant que lors de celui de 1975, il avait dénombré un chiffre de 617 habitants soit une augmentation de 20 % et qu'il était intéressant de rappeler à ce propos l'évolution de la commune depuis 100 ans alors qu'en 1876, il y avait 1184 habitants mais à cette époque la commune s'appelait Fillé-Guécelard.

     

    La Municipalité rappelle par ailleurs qu'un bibliobus est à la disposition des habitants de tous âges par la Bibliothèque centrale de prêt. Des livres sont prêtés gratuitement et pour les obtenir, il faut s'adresser à Madame Bellanger au "Gardon Frétillant". Elle signale aussi qu'un concours de boules réservé aux Filléens est organisé le 27 juin 1982 sur la place de l'Église à partir de 13h30. Elle appelle les habitants à venir nombreux car nombreuses également seront les coupes à gagner.

     

    Nul doute que ce 27 juin 1982 sur la Place de l'église de Fillé, il devait y avoir de l'ambiance et les deux bistrots (Celui des deux écoles et celui du "Gardon Frétillant" ont dû être animés !

     

    Par ailleurs, dans cette même édition du journal local, la Municipalité relate avec fierté : "Un évènement sans précédent dans notre village". En effet, en Mai , Miss Sarthe 1982 a été élue par un jury composé de 2500 personnes et cette jeune Miss Sarthe était filléenne."La grâce, le charme et la gentillesse récompensés par un jury ..."

     

    Voici la narration dans ledit journal : "Un car entier de supporters de Spay et Fillé emmenait le 15 Mai au soir les représentants des deux communes à l'élection de Miss Sarthe à Mamers".

     

    Dix-sept candidates se présentaient et ce fut l'explosion de joie dans le groupe lorsque, vers 1 heure du matin, le 16 Mai, la candidate de Fillé fut élue ...." 

    et le narrateur de terminer par un "Vive Miss Sarthe qui porte au plus haut le nom de notre commune".

    Bravo en effet à cette jeune femme de Fillé qui est toujours restée, au demeurant, bien sympathique.

     

     

    Fillé a beaucoup évolué à la fin du siècle dernier

    Toujours dans les années 80 : une salle des fêtes est construite après le pont du canal pendant le mandat de Mr BOUL juste auprès du terrain de football sur un terrain légué par deux institutrices au CCAS, bénéficiant ainsi du parking du terrain de foot. Puis, le premier lotissement sort de terre.

     

     

    En 1988 est créé un club de loisirs : c'est l'association qui compte depuis trente ans le plus grand nombre d'adhérents pour des activités aussi diverses que la randonnée pédestre, le théâtre, la chorale, la peinture, etc... Après trois années d'existence, l'atelier peinture-dessin avait décidé d'élargir son horizon à l'occasion de l'expo peinture annuelle.

     

    La situation du village au bord de la Sarthe, ses maisons, son moulin, ses demeures et châteaux ainsi que ses ponts en font tout son charme : un cadre propice à la promenade et à la création artistique

    Ainsi,  jouant sur l'originalité locale, le club Loisirs avait-il décidé d'organiser un week-end "peinture en liberté" : sorte de concours réservé aux amateurs de la palette et du chevalet dont le succès ne s'est jamais démenti mais qui a été victime au fil des années de la concurrence des autres communes qui ont également fait le choix d'organiser une telle manifestation.

     


     

    Fillé a beaucoup évolué à la fin du siècle dernier

    Ci-dessus, lors d'une manifestation en septembre du concours "Peinture en Liberté"


    photo collection particulière

     

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    Fillé a beaucoup évolué à la fin du siècle dernier

     

     

     En Mars 1989, un nouveau maire est élu : GÉRARD CHOISNET.

    Fillé a beaucoup évolué à la fin du siècle dernier

     

    En Septembre 1989, l'agence postale a été garantie et installée dans l'urgence dans les murs de la Mairie.  Après avoir occupé un local exigu à côté de cette dernière, la Poste a adopté le bureau du Maire, plus vaste et mieux adapté à la réception des clients. Résultat : le premier magistrat de la commune s'est retrouvé à l'étage supérieur cédant bien volontiers la place à l'agence postale.

     

      C'est la seule commune du canton de la Suze qui abrite la Poste dans les locaux communaux. Puis, récemment, en septembre 2009, on prend connaissance d'un "tract"circulant dans les boîtes aux lettres de la population appelant à une consultation nationale sur la privatisation de la poste, on lit aux verso de ladite feuille que Chemiré-le-Gaudin et Fillé sont "désormais" des agences postales communales.

     

     

     

    Fillé a beaucoup évolué à la fin du siècle dernier


    photo collection particulière

     

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     Fin des années 80, grâce à des amateurs et passionnés de voitures anciennes, une manifestation est organisée à Fillé avec le concours du Festival Rétrospective Auto moto Mécaniques Anciennes de la Sarthe, de la municipalité de Fillé et du Club Loisirs  : le Festival Henri Vallée du nom du célèbre constructeur automobile, l'enfant du pays qui donna aussi son nom à la salle des fêtes.

    Fillé a beaucoup évolué à la fin du siècle dernier

    Le Maire passager dans un véhicule de collection en 1989 sur le pont du canal.

     

    Le deuxième festival Henri Vallée connaitra, un dimanche de Mai 1989, comme celui de l'année 1988 un retentissant succès : à manifestation exceptionnelle, organisation exceptionnelle, aussi au cours de cette journée qui vit une forte concentration automobile le village de Fillé a connu une affluence extraordinaire.

    On assista à des prises de vue sur la pelouse du château du Gros Chesnay avec quelques participants en costume d'époque. Une photographie fit d'ailleurs la une du journal local (ci-dessus).  

    Fillé a beaucoup évolué à la fin du siècle dernier

     

     

     

    Fillé a beaucoup évolué à la fin du siècle dernier

     

     

    Fillé a beaucoup évolué à la fin du siècle dernier

     Les comices cantonaux avaient lieu dans chaque commune, à tour de rôle ...

     

     

     

    LE PARRAINAGE DE FILLÉ AVEC LE VILLAGE ROUMAIN DE CERVICESTI EN MOLDAVIE

     

    En 1989, sur proposition de la Coordination "Opération Villages Roumains", FILLE adopte le village roumain de CERVICESTI en MOLDAVIE, à l'extrême nord-est de la ROUMANIE presque à la frontière russe, village destiné à être rasé sous l'administration de CEAUCESCU. On pensait ne jamais connaître ce village ; or suite aux évènements de décembre 1989, ce parrainage prend une toute autre dimension.

     

     

    La nouvelle école de Cervicesti construite en 1995 (presque en même temps que le nouveau groupe scolaire de Fillé).

     

    Fillé a beaucoup évolué à la fin du siècle dernier

    extrait du courrier reçu à l'association en mai 2000.
     
     
    VOIR SUITE SUR L'ARTICLE "FILLÉ et CERVICESTI".
     
     
     FILLÉ DANS LES ANNÉES 90...

    Fillé a beaucoup évolué à la fin du siècle dernier

     
     
     

     

     

     

     

     

     

     

    En Juin 1990, il y avait cinq artisans à Fillé dont une entreprise de charpente-menuiserie, soit :

    1. un peintre

    2. un électricien

    3. un plombier-chauffagiste

    4. un plâtrier

    5. une entreprise de charpente-menuiserie

    Il y avait également huit commerçants :

    1. un café-tabac "Le Santiano"

              un café "Le Trut" (à l'emplacement du "Gardon Frétillant)

    1. un boucher-épicier

    2. un boulanger

    3. une auberge "Le Rallye"

    4. un restaurant "Le Barrage"

    5. un garagiste

    6. un radiesthésiste

    Il y avait dans le domaine santé un médecin et deux infirmères

    une industrie subsistait encore : "Les Carrières du Maine" .

    Alors qu'en mai 2001, nous comptions désormais huit artisans ; en effet, en plus des cinq détaillés plus haut, il y en avait trois autres :

    - une entreprise d'électricité industrielle, un serrurier, un pépiniériste et un second plombier chauffagiste alors que le peintre avait quitté la commune.

     

    Par contre, il y avait trois nouvelles entreprises (B.T.P. LEROUX, O.T.S. et SERVIBAT) et un ingénieur indépendant. Mais les Carrières du Maine avaient déserté la commune.

    Dans le domaine de la santé, seule reste le médecin mais les deux infirmières n'exercent plus.

     

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    LE CLUB DES ANCIENS, TRÈS DYNAMIQUE, EST PRÉSIDÉ EN 1990 PAR MADAME DUPLAN, PUIS QUELQUES ANNÉES PLUS TARD, MADAME LORY LUI SUCCÈDE.

     

    Fillé a beaucoup évolué à la fin du siècle dernier

     

    Voyage à Honfleur en juin 1992 ; beaucoup d'anciens qui figurent sur la photo sont malheureusement disparus. A l'extrème droite, Madame Duplan et 4ème en partant de la droite, le Maire et son épouse. Sur le chemin du retour, les participants ont pu visiter la fabrique de calvados du Père Magloire avec dégustation, bien sûr. Tous sont revenus enchantés de ce déplacement.  

     

    Fillé a beaucoup évolué à la fin du siècle dernier

       

    Un dimanche, en septembre 1992, le Comice Agricole se tient à Fillé dans une ambiance festive sur le stade de football (chants interpretés par la chorale, danses folkoriques par un groupe de "mainiaux", concours de labour, etc..)
    Le matin même, avait lieu sur le stade, une messe en plein air.
     
     

    Fillé a beaucoup évolué à la fin du siècle dernier

      Devant les stands, et de gauche à droite :
     
    René Gaignon (notre historien de Fillé), Jules Denet, ancien Maire, et, au centre, le Maire et son épouse).
     
     
     
     

    CONSTRUCTION DU GROUPE SCOLAIRE EN 1992

     

    En 1992, la mairie s'agrandit grâce à la construction du groupe scolaire qui a libéré la classe des grandes sections permettant ainsi de réaliser une salle de conseil et des mariages

     

    document personnel.


     

    photo ci-dessous, le Maire officiant un mariage dans la mairie réduite à la simple salle de l'accueil en 1990.
     
     
     

    Fillé a beaucoup évolué à la fin du siècle dernier

     

    En effet, en 1992, le village s'enorgueillit d'un groupe scolaire tout neuf capable de répondre aux besoins d'une population rajeunie car FILLÉ compte de plus en plus d'habitants. Fillé avait réellement besoin d'une véritable école. Jusque là, les enfants des classes maternelles et primaires se répartissaient tant bien que mal, dans cinq classes, aux quatre coins de la commune. Pas très pratique pour les parents qui devaient accomplir un véritable marathon pour emmener ou aller chercher leurs enfants à l'école. Pas très efficace non plus pour les enseignants. Salles surchauffées l'été, glaciales l'hiver, sanitaires inutilisables à cause du gel , la situation ne pouvait plus durer.

    Fillé a beaucoup évolué à la fin du siècle dernier

     

    La classe du Directeur, Monsieur GAULIN, pose devant la Mairie en 1984.

    Les anciens locaux libérés ont servi de salle du conseil pour la Mairie après 1992.


    Le Maire souhaitait un chauffage bien adapté aux besoins des enfants et des enseignants alors en concertation avec les parents d'élèves, les enseignants, de membres du conseil municipal et de l'architecte de l'école, il s'est constitué un groupe de travail qui a abouti à des solutions plus que performantes en matière de chauffage. Il a été installé un plafond rayonnant sur l'ensemble du bâtiment , un système invisible, qui libère l'espace et assure une sécurité totale dans la mesure où les enfants n'ont aucun contact avec les éléments chauffants.

     

     

    Fillé a beaucoup évolué à la fin du siècle dernier

    La construction du groupe scolaire a été réalisée par :

    - COLAS                                   Terrassement V.R.D.

    - AUBIER                                  Aménagement extèrieur

    - E.S.B.T.P.                              Maçonnerie B.A.

    - LEPAGE                                 Couverture

    - PAILLARD                              Charpente

    - M.P.M.                                  Menuiseries extèrieures

    - CHANOINE                            Menuiseries bois

    - DAVY                                   Electricité

    - PAPIN                                  Plâtrerie

    - ESNAULT                              Plomberie

    - DAVOINE                              Carrelage

    -CLIMELEC                               Plafonds suspendus - étanchéité

    - AUBIN                                  Peinture

    - SOL 2000                             Revêtements de sols

    - MIROITERIE DU MAINE           Verrière

    La gestion informatique du chauffage a été élaborée par : DELTA DORE et proposée par E.D.F.

    Son contrôle a été effectué par la SOCOTEC et assurée auprès des MUTUELLES DU MANS ASSURANCES.

     

    Fillé a beaucoup évolué à la fin du siècle dernier

     

     

    visite de l'école en construction avec le Maire (à droite).


    Le groupe scolaire a ouvert ses portes en septembre 1992 mais en 1991 une cérémonie symbolique a eu lieu : la POSE DE LA PREMIERE PIERRE en présence de l'inspecteur départemental de l'enseignement primaire et des quelques 100 élèves scolarisés à Fillé ainsi que des enseignants et parents d'élèves. G. CHOISNET, maire, le temps d'une photo a joué les maçons en ayant soin, au préalable d'enfouir au creux de sa première pierre - ou plutôt du premier parpaing - un parchemin de sa main écrite relatant ce jour important. La chasse au trésor n'en est pas pour autant ouverte et personne ne sera sans doute plus là quand le parpaing livrera son secret !

     

     

    Fillé a beaucoup évolué à la fin du siècle dernier

      

    L'école dont  le Maire est si fier est au cœur d'un champ de connaissances. Alors que les écoliers de demain seront sûrement plus à l'aise avec la souris optique que le stylo à quatre couleurs, notre école s'était équipée d'une salle informatique qui a du perdurer jusqu'en 2008 et cela afin de mettre en regard d'un enjeu constant : celui de la réussite scolaire et de l'égalité des chances.

    Qui a eu cette idée folle de réinventer l'école ?

    CI-DESSOUS, LE MAIRE DEVANT SON ECOLE TOUTE NEUVE

        

    Fillé a beaucoup évolué à la fin du siècle dernier

    photo collection particulière
     

    CETTE CONSTRUCTION SYMBOLISE L'ESSOR DYNAMIQUE QU'A CONNU FILLE DEPUIS 1990 : EN 1990 = 830 HABITANTS ET EN 2008 = 1486.
     

    ci-dessous invitation à l'inauguration transmise dans les boîtes aux lettres   

    Fillé a beaucoup évolué à la fin du siècle dernier

     

     

    Fillé a beaucoup évolué à la fin du siècle dernier

    "Prix d'excellence pour Gérard Choisnet et son équipe"

    L'inauguration du groupe scolaire a connu l'affluence des grands jours. En présence de nombreux maires du canton et du sénateur Chaumont, François Fillon a coupé le cordon bleu-blanc-rouge.

    D'entrée de jeu, M. Dauty, inspecteur d'académie, a tenu à décerner deux prix d'excellence, l'un pour Gérard Choisnet et son équipe municipale, l'autre pour M. Geffroy, architecte. Il est vrai que l'on ne construit pas une école tous les jours. La situation à Fillé était depuis longtemps chaotique, avec des classes réparties aux quatre coins de la commune. « Il m'arrivait de ne voir mes collègues qu'une fois par mois », indique le directeur. Aujourd'hui, les enfants bénéficient d'un lieu de vie moderne, lumineux et spacieux, les enseignants possèdent une salle pour se réunir, une bibliothèque a été ouverte et la grande salle polyvalente permet de s'initier aux joies du sport en hiver. François Fillon a rappelé « son attachement à l'égalité des chances sur l'ensemble du territoire, les communes rurales et péri-rurales doivent pouvoir elles aussi offrir un enseignement de qualité, dans de bonnes conditions, à tous les enfants ». Une opération de 4,7 millions de francs, dont 2,2 millions d'emprunts pour la commune. « Notre situation financière saine nous a permis de boucler ce dossier sans endetter la commune et sans augmenter la pression fiscale », explique Gérard Choisnet.

    Devoir accompli pour l'équipe municipale.  

    Parallèlement, à la construction du nouveau groupe scolaire, une garderie péri-scolaire a été créée en 1992 qui fonctionnait alors dans les locaux annexes de la Mouffette.

     

    Fillé a beaucoup évolué à la fin du siècle dernier

    FILLOU la mascotte de l'école de FILLÉ !

    Les parents d'élèves ont créé l'association des "Amis de Fillou" en 2003 avec une superbe mascotte adorée des enfants.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Fillé a beaucoup évolué à la fin du siècle dernier

     

    En Février 1994, grâce à la forte motivation de Sylvie BODIN, qui fut ensuite puéricultrice à la MOUFFETTE,  la commune a ouvert une halte-garderie avec l'aide de Familles Rurales mais cette activité n'a pu perdurer dans le temps car elle fonctionnait dans les mêmes locaux que la garderie péri-scolaire et cela a causé rapidement des problèmes d'organisation. Depuis cette activité a été reprise par la communauté de communes mais à l'époque de son ouverture en 1994 dans les locaux de la MOUFFETTE, FILLE était la seule petite commune de la SARTHE a offrir cette activité de la PETITE ENFANCE.

     

     

    Fillé a beaucoup évolué à la fin du siècle dernier

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    ci-dessous, inauguration du local de la halte-garderie de "la Mouffette". Les élus coupent le cordon tenu par Mesdemoiselles LECOLLE et BODIN. A gauche, un peu en arrière-plan, Sylvie Bodin qui fut à l'initiative de cette activité sur la commune.  

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    Fin d'année 1996, le Maire informe son Conseil que les objectifs du contrat ENFANCE signé avec la CAISSE D'ALLOCATIONS FAMILIALES de la SARTHE ont été atteints suite à la création de la Halte-Garderie en février 1994 et à l'habilitation de la Garderie Péri-scolaire en 1995. A chaque échéance du contrat, le Maire rencontrait le personnel habilité de la CAF pour le renouvellement. 

     

    Fillé a beaucoup évolué à la fin du siècle dernier

     

    En concertation avec l'association filléenne de Familles Rurales, des Centres de Loisirs sans hébergement ont été ouverts toute la journée aux petites vacances scolaires ainsi que pendant les vacances d'été.

     

     

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    En 1994, Gérard CHOISNET, Maire, fut un des fondateurs de la Communauté de Communes du Val de Sarthe dont les compétences prennent de plus en plus de place sur notre territoire. Il est nommé Vice-Président  en charge de la commission "Tourisme". Il travaillera en étroite collaboration avec les acteurs du "Pays Vallée de la Sarthe" afin de promouvoir une politique de développement touristique dans la région de la vallée de la Sarthe.

     
     
     
     
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     Fillé a beaucoup évolué à la fin du siècle dernier
     
     
     
     

    Dans les années 90, Gérard Choisnet et la Municipalité avait fait instaurer sur deux routes de la communes (celle de Voivres et celle des Vignes), la numérotation métrique des habitations, les numéros de chaque propriété correspondant à la distance (en mètres) entre le début de la route, appelé "point zéro" et le début de la parcelle. Ainsi, notre maison se trouve au numéro 1967 de la route des Vignes, donc à 1967 mètres du point zéro situé au début de la voie. Cette numérotation tenait compte également des côtés pairs et impairs.

    Or, concernant le Maire qui lui a succédé en 2008, il semblerait qu'il n'ait rien compris à ce système de numérotation métrique. Il a fait mettre des numéros bis à certaines numérotations et des numéros pairs du côté des numéros impairs et vice et versa !   Cela ne s'invente pas !
     
    Fillé a beaucoup évolué à la fin du siècle dernier
     

     

     

    Fillé a beaucoup évolué à la fin du siècle dernier

     

     

    Fillé a beaucoup évolué à la fin du siècle dernier

     

    Extrait d'un article du M.L. JANVIER 1995 ci-dessous et ci-dessus.

    Pour faire face à la montée des eaux en Janvier 1995, la Commune très organisée met tout en oeuvre aidée du personnel communal, des bénévoles et des pompiers du Service d'Incendie du Mans dépêchés sur place.

    Fillé a beaucoup évolué à la fin du siècle dernier

     

    Fillé a beaucoup évolué à la fin du siècle dernier

    Fillé a beaucoup évolué à la fin du siècle dernier

     

    pas que des paroles : des actes !

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    Fillé a beaucoup évolué à la fin du siècle dernier

     

    UNE PREMIERE POUR LA COMMUNE

     

    Un nouveau chantier avance à grand pas, derrière l'école, en 1994 : six logements locatifs. Dans un premier temps, l'équipe municipale avait songé à implanter ces nouvelles constructions, en plein centre bourg  avec une entrée directement par le lotissement de Beausoleil. Après réflexion et concertation avec les habitants de Beausoleil, il est apparu que le terrain disponible non loin de l'école était un meilleur choix. En effet, l'axe de développement se trouve précisément là, dans l'ancien quartier de la gare, en suivant l'ancienne voie de chemin de fer. La municipalité avait pris en charge la viabilité du terrain (voierie, tout à l'égoût). Depuis, il y a un nouveau projet de locatifs à l'emplacement même où devaient se situer les six premiers c'est-à-dire dans le centre-bourg..

     

    Fillé a beaucoup évolué à la fin du siècle dernier

     

     

    LU DANS LA PRESSE LOCALE OUEST FRANCE CI-DESSOUS :

     

     

     

    En 1994, a été créé à FILLÉ un club nautique d'aviron (quatrième club de la Sarthe derrière le Comité départemental, l'US.M et le club SABLE NAUTIQUE AVIRON). Sensibilisée par l'implantation d'activités nautiques sur la commune, la municipalité s'est aussitôt chargée de mettre à leur disposition le terrain disponible le long de la Sarthe avec un petit local (ancien chalet au 6 de la rue du Pont). Les bénévoles du club se sont rapidement mis à la tâche et ont construit un hangar à bateaux qui a été inauguré en présence du Maire.
    Ce club avait été créé à l'initiative de Monsieur BERSON qui était membre de la section AVIRON de l'U.S.M. et membre du comité départemental aviron. Lors de la première assemblée générale sous la présidence d'honneur de Monsieur G. CHOISNET, maire de FILLÉ, les Filléens ont été sollicités pour compléter le bureau.

    Cette implantation d'activités nautiques devait permettre aux jeunes une ouverture à la pratique du canoë et de l'aviron. D'ailleurs, en 2002, certains jeunes de FILLÉ se sont distingués au critérium national de Brive.

    Les évolutions sur la rivière Sarthe ont lieu généralement le dimanche matin .

     

     

    Fillé a beaucoup évolué à la fin du siècle dernier

     

    En présence des membres, le Maire baptise "FILLÉ SUR SARTHE" devant le hangar du club d'aviron.  

    Pour clore ce chapitre sportif, rappelons enfin qu'à la fin des années 90, eut lieu à FILLE l'assemblée générale du cyclisme départemental.

     

     

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    EN 1994, LE CONSEIL MUNICIPAL SE PORTE ACQUÉREUR DE L'ÉTANG DE LA ROUTE DE VOIVRES.

     

    Fin des années 90, la commune avait choisi de préserver l'avenir en se portant acquéreur de l'étang de Champfleury mais ce site superbe fut rapidement investi en 2005 par une association de pêche.  Auparavant, rien n'avait été décidé quant à son utilisation et nombreux étaient les ornithologues qui venaient fixer leur objectif pour observer et photographier les oiseaux migrateurs. Les mouettes qui étaient installées dans l'île, début des années 2000, ont maintenant toutes disparues, au grand regret des chasseurs d'images et des amoureux des oiseaux. 

     

    En observant les oiseaux à cette époque, nous ne pouvions imaginer que, dix ou onze ans plus tard, cet étang allait être le théâtre d'un massacre de bernaches en pleine période de mue. Comme le lecteur d'O.F., nous nous sommes offusqués de la destruction en grand nombre de ces oies, le mardi 5 Juillet 2011, alors que cette espèce était protégée jusqu'en 2009. Nous ne comprenons pas et nous demandons : Pourquoi ? (voir article du journal O. F. du 18.7.2011 "La bernarche du Canada malvenue en Sarthe")

    Fillé a beaucoup évolué à la fin du siècle dernier

     

    Lu dans le Maine Libre

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    L'ELECTRIFICATION RURALE

     

    Il suffit, désormais depuis près de vingt ans, de traverser le village pour mesurer l'impact spectaculaire qu'a opéré l'enfouissement des réseaux électriques et téléphoniques aériens.

    Un véritable bain de jouvence environnemental et d'embellissement pour notre petit bourg.

     

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    Dessin de Frédéric PIQUET : la rue du Passeur avant l'enfouissement.

    Je remercie Frédéric Piquet pour les dessins qu'il nous a procurés et qui portent témoignage du passé.

    Fillé a beaucoup évolué à la fin du siècle dernier

     

    Les nouveaux lampadaires en 2004 route de la Libération.

    En effet, fin des années 1990, les poteaux téléphoniques et télégraphiques du centre-bourg disparaissent du paysage pour laisser place à de très beaux lampadaires et en 2004, la commune s'engage dans des travaux d'éclairage public et de voirie route de la Libération. Elle en a profité pour enfouir également le réseau Télécom dont 30 % du financement restant à sa charge et a entrepris la première phase d'enfouissement électrique et télécom sur une distance de 50 mètres rue de la Libération avec création de trottoirs et voies internes dans les lotissements du Perroquet et des Fontaines permettant une liaison piétonne et cyclable entre-eux afin de rejoindre le groupe scolaire.

     

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    Un nouveau lotissement est sorti de terre en 1993 avec la création d'un axe de développement derrière l'école : la rue de la Gare ce qui fait qu'entre l'année 1990 et l'année 2008 (fin du troisième mandat du Maire), la population filléenne a doublé : "évoluer harmonieusement en préservant notre cadre de vie" tel était le slogan de la municipalité en 1994.

     

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    UNE RIVE A L'AUTRE, EN 1994, CONSACRE UN ARTICLE A FILLÉ ET LUI ATTRIBUE DEUX LIBÉLLULES

     

    Parmi les 74 idées de balades au bord de l'eau recensées par le guide touristique régional "d'une Rive à l'Autre" paru en 1996, figure Fillé-sur-sarthe qui reçoit "deux libellules".

    Une prime d'image pour ce petit bourg de 1086 âmes (le journaliste de notre journal local note 30 % d'augmentation de population entre les deux recensements : preuve de dynamisme de la commune). Quant aux commentaires du guide touristique, ils soulignent que "A Fillé sur sarthe, la vie s'écoule au fil de l'eau comme un long fleuve tranquille. Mais attention ! ne vous fiez pas aux apparences, derrière ses airs paisibles, ce petit bourg attire en nombre les amoureux de la nature. Et c'est bien normal, les chemins le long des berges sont jolis, fleuris..." Bref, le maire ainsi que les habitants ont toutes les raisons d'être fiers et ils ne s'en cachent pas, de figurer dans ce guide.

     

     

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    EN 1995 :

    VOLONTE CONJOINTE DU MEUNIER PROPRIETAIRE ET DU MAIRE DE LA COMMUNE DE RE-INSUFFLER UNE NOUVELLE VIE AU MOULIN DE FILLE

    voir SUITE SUR L'ARTICLE "LE SITE DE L'ILE DE MOULINS'ART"

     

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    Fillé a beaucoup évolué à la fin du siècle dernier

     

    Fillé a beaucoup évolué à la fin du siècle dernier

    EN JUILLET 1994 ...

    Fillé a beaucoup évolué à la fin du siècle dernier

     

    photo collection particulière
     

    Les enfants des deux écoles et la musique de Spay lors du cinquantième anniversaire de la Libération de Fillé.

     

     

     

    FILLÉ CÉLÈBRE LE CINQUANTIÈME ANNIVERSAIRE DE SA LIBÉRATION FASTUEUSEMENT AVEC LE CONCOURS DES ANCIENS COMBATTANTS DE FILLÉ ET GUÉCELARD QUI ONT DÉFILÉ DANS LE VILLAGE ACCOMPAGNÉS DES ENFANTS DES ENFANTS DES DEUX ÉCOLES ET LEURS VÉLOS FLEURIS PUIS L'APOTHÉOSE A LA NUIT TOMBÉE GRÂCE AU SPECTACLE PYROTECHNIQUE AU BORD DE LA RIVIÈRE, EN PRÉSENCE D'UNE FOULE TRÈS NOMBREUSE.

     

    Lu dans le Maine Libre

     

     

     

    Le soir, le village s'est soudainement rempli dépassant les espérances des organisateurs qui ont été récompensés, par les applaudissements nourris des quelques 2500 spectateurs rassemblés au bord de la rivière quand apparut juste après minuit le spectacle pyrotechnique. La mise en scène a été réalisée en trois parties dont la seconde était axée sur l'histoire locale. Que de bons souvenirs de cette soirée d'été : tout simplement magique ! un véritable déluge d'illumination a marbré une nuit claire avec l'apparition de centaines de ballons symbolisant le lâcher des parachutistes sur la terre de France.

    Lu dans le Maine Libre

     

     

    Fillé a beaucoup évolué à la fin du siècle dernier

     

    Fillé a beaucoup évolué à la fin du siècle dernier

     

     

    Fillé a beaucoup évolué à la fin du siècle dernier

    photo collection particulière

    Les enfants entourent le Maire pendant la cérémonie du cinquantième anniversaire de la Libération

    lors du rassemblement autour du monument aux morts.

     

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    LE FLEURISSEMENT DE LA COMMUNE RÉCOMPENSÉ

     

     

    Fillé a beaucoup évolué à la fin du siècle dernier

    DIPLOME D'HÓNNEUR DE LA FRANCE FLEURIE EN 1998 ET DIXIÈME PRIX DÉPARTEMENTAL

    APRÈS UN PRIX D'ENCOURAGEMENT EN 1995.

     

    Lu dans  "LE MAINE LIBRE" de Janvier 2004

     

    Chaque année - jusqu'en 2008 - à l'occasion des voeux du Maire, la commission "VIE ASSOCIATIVE" remettait aux lauréats du concours des Maisons Fleuries une juste récompense - sous la forme d'une corbeille fleurie - à leurs efforts en matière d'embellissement de la commune. C'était un moment fort de convivialité de cette petite manifestation. Cette initiative était unanimement appréciée des filléens car c'est un fait qu'il est plus agréable de vivre dans un cadre fleuri et entretenu,  plus agréable que de constater une dégradation et un manque d'entretien chroniques ...

     

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    extrait archives OF article du 27/12/1997 :

     

    extrait archives du 12/3/1998.

    "La dernière livraison de « La vie mancelle et sarthoise » consacre une pleine page à Gérard Choisnet. Alain Moro nous raconte le dernier TGV du maire cheminot de la commune. Gérard Choisnet est désormais à la retraite depuis le 27 décembre dernier. Fils de cheminot, il a, comme son père Paul, conduit des trains. Son dernier TGV a été, comme le veut la tradition, l'occasion d'un accueil chaleureux en gare du Mans. Ses nombreux amis ont attendu sur le bord du quai l'arrivée de la longue machine grise et effilée en provenance de Nantes. Alain Moro a participé à ce voyage. Il nous conte les impressions d'un voyageur anonyme, et nous livre une partie de la vie professionnelle de Gérard Choisnet et de son père, Paul. Maire de Fillé depuis 1989, M. Choisnet est un véritable passionné de la vie locale, il a été candidat aux élections cantonales de 1994. L'élu profitera de sa retraite pour faire du vélo et... se consacrer encore plus activement à ses administrés. Pratique. - « La vie mancelle et sarthoise », no 337, mars-avril 1998".

     

     

     

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    UN PROJET DE RESTAURANT SCOLAIRE DEJA DANS LES CARTONS EN 1998 !

     

    "Restaurant scolaire. - La cantine a besoin d'être agrandie, elle fonctionne aujourd'hui à « plein régime » et la programmation de nouvelles constructions permet de penser que de nouvelles inscriptions se feront jour lors de la prochaine rentrée scolaire. Dans ces conditions, Gérard Choisnet propose de lancer une procédure pour choisir un architecte afin de réaliser une étude d'impact et une simulation financière. Le projet devra comprendre l'agrandissement de l'école, la construction d'un restaurant scolaire avec une intégration de la garderie périscolaire et de la halte-garderie."

    extrait archives OF du 31 Octobre 1998

    Finalement ce restaurant scolaire ne sera réalisé qu'en 2013 car le projet d'agrandissement du groupe scolaire a primé sur celui d'une cantine.

     

     

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    VŒUX DU MAIRE DE JANVIER 1999

     

    "Gérard Choisnet a présenté ses voeux devant un public nombreux. La commune connaît un dynamisme certain : vie associative, projet touristique avec le moulin, augmentation de la population et construction de nouvelles infrastructures.« L'année 1999 sera marquée par de nombreux changements : la révision du plan d'occupation des sols sera achevée, les enquêtes sur l'assainissement permettront par ailleurs d'y voir plus clair, le programme d'enfouissement des réseaux devrait connaître une nouvelle tranche, sans doute dans le centre-bourg".

    extrait archives OF du 21/1/99.

     

    Fillé a beaucoup évolué à la fin du siècle dernier

    Fin des années 90, également, création d'un mini-centre de Loisirs pour enfants pour animer les mois de Juillet des Juniors avec de nombreuses animation (mini-camp et nuit au camping, randos, balades en bus).  

    Fillé a beaucoup évolué à la fin du siècle dernier

    photo d'un groupe d'enfants avec leurs monitrices et deux membres de la Municipalité dont le Maire.

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    SUITE AU PROJET DU SITE DU MOULIN, ACHAT PAR LA COMMUNE DE 2 HA DE TERRAIN
     

    "Projet du moulin : après l'acquisition par la communauté de communes du Val de Sarthe du site du moulin de Fillé, il restait à acheter, par la collectivité locale, 2ha de terrain pour s'assurer d'une maîtrise foncière totale, permettant la réalisation du projet de centre de loisirs fluvial. A l'unanimité, le conseil municipal a donné son accord".

    extrait archives OF du 17/9/99

    (le conseil avait voté cet acquisition à l'unanimité mais un membre de l'opposition (il était le seul) manifestait de l'empressement pour le revendre la CDC du Val de Sarthe...° 

     

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    EN OCTOBRE 1999, LE CLUB NAUTIQUE DISPOSE DÉSORMAIS D'UN GARAGE A BATEAUX
     

    "Le club nautique de la commune dispose désormais d'un garage à bateaux. Ce bâtiment permettra de stocker du nouveau matériel. La pratique de l'aviron devrait donc pouvoir se développer.' Le hangar a été entièrement construit par les bénévoles du club ' , précise le président, M. Jean Berson. La commune a apporté sa contribution en matériel ', ajoute Gérard Choisnet. Bref, la collaboration a été parfaite. Le bâtiment va permettre au club, créé en 1993, de se développer. ' Nous avons acheté une remorque pour pouvoir participer aux régates qui se déroulent à l'extérieur, nous pouvons désormais envisager d'acheter de nouveaux bateaux ainsi que du matériel d'initiation ', indique le président. Situé en contrebas du pont de Fillé, le siège du club nautique rassemble une trentaine d'adhérents. Un ponton de 12 m complétera prochainement cet équipement. Gérard Choisnet, maire de la commune, et M. Pierre Lefèbvre, suppléant de François Fillon ont inauguré la nouvelle installation". (Lu dans le Maine Libre).

     

     

    Fillé a beaucoup évolué à la fin du siècle dernier

     

    photo et article ML d'Octobre 1999
     
     
    PUIS, PEU DE TEMPS APRÈS CETTE MANIFESTATION, UNE MINI-TORNADE S'ABAT SUR FILLÉ LE 23 OCTOBRE 1999 (NEUF HABITATIONS ENDOMMAGÉES). 
     

    Fillé dans la fin du siècle dernier

     

     

    Fillé a beaucoup évolué à la fin du siècle dernier

    photo prise le 23 Octobre 1999 du passage de la mini-tornade près du domicile du Maire, route des Vignes à Fillé.

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    LES TEMPS FORTS DE LA CONVIVIALITÉ

     

    Fillé a beaucoup évolué à la fin du siècle dernier

     

    photo collection particulière


    Fin des Années 90 : déjà un avant-goût de guinguette sur notre site du moulin !
    avec la très sympathique association de véhicules anciens de l'ÉCURIE DE L'AGE D'OR DES CÉNOMANS dirigée par Monsieur PAGEOT et réunie près des bâtiments de la ferme à l'occasion d' un pique-nique organisé par une belle journée d'été

     

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    L'église au cours de sa reconstruction dans l'après-guerre

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    Dessins de Frédéric PIQUET que je remercie ici : la rue du Passeur et l'église reconstruite ci-dessus et ci-dessous

     

     

    Fillé a beaucoup évolué à la fin du siècle dernier

     

    Fillé a beaucoup évolué à la fin du siècle dernier

     

    Fillé a beaucoup évolué à la fin du siècle dernierBernard Pouchèle, écrivain, originaire du Nord, décédé récemment à Sablé en mars 2013 -  avait été marin et instituteur. Il avait laissé tomber les voies normales pour la marginalité et la route. Puis, un jour, il a pansé ses blessures par l'écriture. Il a publié "L'étoile et le vagabond ; La Flamande en 1995 Les Porcs de l'Angoisse". Puis il a posé son sac à l'abbaye de Solesmes : il était tombé amoureux de la Sarthe...
    En 1997, il avait publié "La mémoire est au fond de la Sarthe" aux Editions "Terre de Brume" préfacé par Pierre Josse avec des photographies de Jean Distel.

     

     

     

    Bernard Pouchèle et Jean Distel sont venus, un jour, à la rencontre du Maire de Fillé et de quelques habitants de la commune dont René lorsqu'il habitait encore la plus ancienne maison de Fillé. Tous les trois avaient accompagné Gérard Choisnet dans sa promenade vers le moulin à l'heure où la commune venait d'en prendre possession. En visitant le moulin, Bernard Pouchèle trouvait, derrière les premiers sacs de plâtre, de l'inspiration pour son prochain livre. Ils évoquaient déjà la possibilité - dans un futur que le Maire n'espérait pas trop lointain - de voir une guinguette animer les lieux et l'écrivain vagabond enrichissait la conversation en disant : " Gérard, je viendrai dans ta guinguette et j'y boirai un petit verre de blanc".

      Puis le temps a passé, la guinguette s'est ouverte oui, mais quinze années plus tard et Bernard Pouchèle n'est jamais venu y boire son verre de blanc.
    Bernard Pouchèle a consacré un chapitre entier à Fillé et son moulin : il écrit avec humour

    "Il est un village qui se blottit, gentil sinon coquin, dans des ocres, des turquoises et des bleus assoupis, contre les rives, lentes là-bas de la Sarthe. Et ce village s'appelle Fillé. De Filictum peut être qui signifiait fougères. Aux dires des historiens, de fille plus certainement, tant il y a de séduction..."

    "Située à une portée de canon du Mans, bourgade chaude, elle est sise juste sur le parallèle médian qui fait frontière douce entre la métropole rouge et les campagnes blanches autour. Voilà l'explication, qui sait, de ses édiles qui sont comme ses couchers de soleil, rose tendre.

    Fillé est de ces bourgades qui ont l'intelligence des villes, le sens populaire des banlieues sans pour autant renier la mémoire lente des campagnes. Elle subit, elle a subi et elle subira ces trois influences. Et Fillé semble rêver au bord de ses rivières.... "

    "
    C'est bien. C'est beaucoup. Mais elle a en plus et surtout son moulin. Un moulin des temps utiles. Du temps où le pain avait des odeurs de farine. Du temps où les rivières servaient au-delà des touristes. Un moulin sur la Sarthe avec des airs d'inutilité gentille ou de retraite bucolique. Un moulin muet. Que c'est mélancolique quand même un moulin qui dort.

     
    Alors un jour, Monsieur le Maire et ses administrés tant de gauche que de droite, ont décidé de ressusciter l'Histoire et de faire revivre ce moulin.

    On y fait des travaux. On y gâche du plâtre. Mais pas comme on gâchait le plâtre dans le moulin de Maître Cornille.


    Et demain, le vent emportera des poussières blanches et des odeurs de froment..."

    Fillé a beaucoup évolué à la fin du siècle dernier

     

    Fillé a beaucoup évolué à la fin du siècle dernier

     
    photo document personnel
    Je suis ni de gauche ni de droite,
    je suis dans la merde
    et cela ne porte pas toujours bonheur
    Georges PERROS
     
    (Echancrures) CALLIGRAMMES

    EN RESUME  : LORSQUE L'ON EST ELU ET AU SERVICE DE LA POPULATION, ON N'A NI LE OOEUR A GAUCHE, NI LE COEUR A DROITE.

    Les Maires du dernier millénaire auront été Messieurs VAIDIE, DENET, BOUL et CHOISNET. Malgré des divergences d'opinion, il y a toujours eu une grande estime entre-eux et leurs relations seront établies sur le respect mutuel. Il n'en sera pas toujours le cas, dans le futur : depuis 2001, coups tordus et machinations politiques ont été les seules motivations pour certains mais la pratique crapuleuse de l'élimination de l'adversaire par la salissure salit également les auteurs. Les villes de si faible population seraient-elles déjà très politisées ? voire trop...  Il appartiendra aux autres générations, en tous cas, d'écrire l'histoire du village du nouveau millénaire. 
    Sources et informations :
    - Archives Mairie de FILLE
    - texte de Bernard POUCHELE sur son ouvrage "LA MEMOIRE EST AU FOND DE LA SARTHE" des Editions "Terre de Brume" dont un exemplaire a été dédicacé à l'attention du Maire de Fillé.
    - archives "LA ROUE TOURNE" d'Octobre 1999.
    - archives "LA ROUE TOURNE" de décembre 1981
    - photo de la première page de la première " ROUE TOURNE" de 1981

     

     

    Ce récit de notre histoire commune s'achève avec ces années 2000, l'an 2000 était chargé de symboles car depuis notre enfance, quel que soit notre âge, il symbolisait le futur et voilà que ce futur est devenu une réalité depuis vingt ans (déjà ?). L'année 2000 dans la commune a dû être jalonnée d'évènements divers comme toutes les autres années, elle était préélectorale car des élections municipales ont eu lieu en 2001 avec la réélection de Gérard CHOISNET qui deviendra à la fois le dernier maire du second et le premier maire du troisième millénaire.

    Un nouveau lotissement sortira de terre en 2002 route du Bûr à l'emplacement même du terrain qui restait toujours envahi de ronces entre le gros châtaignier et l'embranchement avec la route de Voivres.
     
    Un dernier recensement complémentaire a eu lieu en 2007 avec un résultat homologué au 1er Janvier 2008 organisé par la direction générale de l'INSEE géographiquement compétente. Sans ce vénérable institut, comment saurait-on que FILLÉ SUR SARTHE, petite commune du sud-Sarthe a - enfin - franchi la barre de 1500 habitants après l'avoir frôlé pendant des années ! On ne pouvait donc que s'en féliciter même si certains candidats à l'élection de Mars étaient désappointés et ont dû revoir rapidement leurs copies pour présenter 19 conseillers au lieu de 15.  Le recensement complémentaire ne prend en compte que les logements neufs et il est fait pour déterminer, selon certaines règles, un accroissement de population qui sera, le cas échéant, ajouté aux chiffres officiels.  

    La mémoire est très sélective et normalement, ne retient que le meilleur des choses - heureusement ! - mais cette année 2000 a été marquée, pour le Maire réélu en 2001, par la fête de la Fédération organisée par le Sénat le 14 Juillet 2000 pour tous les Maires de France et des Dom Tom.
    13 000 Maires environ et leur conjoint ont été rassemblés dans des tribunes dressées le long de l'avenue des Champs Elysées pour le défilé rituel du 14 Juillet.

    Une fois le défilé terminé, ceints de leur écharpe tricolore, les élus vont rejoindre par vagues successives le lieu des agapes suscitant la curiosité et l'intérêt des touristes et des parisiens.

    Dans les jardins du Palais du Luxembourg, des buffets disposés sur plus d'un kilomètre de long attendent les convives et certains en toilettes n'hésitent pas à s'asseoir dans l'herbe. Après s'être restaurés dans la bonne humeur, tous et toutes devant le Palais ont écouté un concert avec Patricia Kaas.
       

    Fillé a beaucoup évolué à la fin du siècle dernier

    photo collection particulière


    Dans la tribune des maires de l'Ouest de la France, le jour du 14 Juillet 2000.


    Pour entériner cette année symbolique, le magazine des Maires de France nous a adressé un condensé des messages transmis par les Maires de l'an 2000 aux générations futures, on en a retenu un du Maire de Tannenkirch en Alsace :

    "OUBLIONS NOS PETITS DIFFÉRENTS POUR ÊTRE SOLIDAIRES ET NE PENSER QU'À CE QUI DOIT ÊTRE LE CIMENT DE NOTRE COMMUNAUTÉ : LA FOI DANS L'AVENIR DE NOTRE VILLAGE ET DE L'HUMANITÉ TOUTE ENTIÈRE.

     

     

    Fillé a beaucoup évolué à la fin du siècle dernier



      

     


     
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  • Notification de l'arrêté de fermeture de l'Etablissement des Sœurs d'Evron en 1906.

    Réclamation des Sœurs suite à cet arrêté (cet établissement avait été fondé en 1837 et 1839)

    Source : France-Archives


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  • Entre le 12 Avril 2009 et le 17 Novembre 2017, ce blog a reçu :

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